snow trip du 23/01 au 26/01
les 53 heures chrono…
 

Vendredi 23/01/04 18h00 : la météo n’annonce rien de bon pour les pyrénées… mais soleil dans les alpes du nord (doit on partir ?)


19h30 : Juju trouve (après de nombreux coups de fil) un hotel à Annemasse (près de Genève).
19h45 : Coup de tel à Teddy et Fred : « C’est bon les gars, on part ! »
20h57 : départ ! LET’S GO BOYS
20h57’ 30’’ : demi-tour ! « putain le con ! »
Fred a oublier son porte feuille.
20h59 : C’est reparti ! La R19 est chargée au Taquet ! GNIII…
Marcel a donf dans les zoreilles : rituel obligatoire

 

21h55 : Premier dépassement un peu limite de Juju « Plus près de toi seigneur… »
Nota Bene : la R19 n’a pas la patate, il faut pas tenter le doublage de camion en pleine côte ! surtout avec des phares en face !

(PS : On a un peu mordu la ligne blanche = 500 mètres !)
Les amis de ta femme au Tak dans les zoreilles : « Mort aux vaches… »

21h30 : Tours « on est paumé putain ! »
Super idée de Mr Juju : flasher les escargots (qui nous font baisser la moyenne) qu’on double avec le numérique… On flashe une petite série de mayennais.
Juju, un peu énervé ddécide de prendre un « raccourcis » : PLANTER !! ! Demi-tour, on repasse devant les maennais et biensur on les reflash ! ils commencent à avoir les nerfs...


NB : On est toujours paumé.

 

  300 et qq kms : Juju passe le volant à Teddy, il va se pieuter.
Live de Daft Punk et Cypress Hill pour mettre dans le rythme.
baisse de régime à cause d’un brouillard qui n’en fini pas…
Fred prend le volant, Teddy va se coucher derrière.
On se lance un petit concours d’apnée pour passer les tunnels… je sais, c’est stupide, mais bon, faut bien passer le temps !
4h20 : Douane volante. y a deux voitures devant nous, donc ça devrait être bon. Et bien non ! Ils ont laisser passer les deux caisses et nous indiquent le petit parking d’a côté ! (Merde, la moyenne va en prendre un coup, là c’est sûr !)
Mais, on est règlo : papier en règle, pas de drogue, pas d’alcool… du coup, une douannière se tape la discutte avec nous et nous donne les bons plans des stations du coins ! (sympa !)
4h40 : Annemasse… 2 heures de sommeil (Pop Pop point trop n’en faut !)
6h30 : Debout, on a perdu 10 degrés en deux heures. On va donc en direction d’une boulangerie. Puis direction les stations de ski (on sait pas encore laquelle !)
On opte finalement pour la station de Morzine – Les Gets.

 

 

 

7h10 : On apperçoit enfin la neige, on est dans les lacets de la montagne : super sympa ! Juju demande à faire une ch’tite pause pour faire une photo. Soit, Fred trouve un petit renfoncement coté gauche juste avant un petit virage… Prise de photo, puis on repart. Mais sur une mauvaise appréciation de Fredo (de la glace sous les roues, forcément, ça avance moins vite !), on manque sérieusement de se bouffer un car qui arrivait en face ! Oh le con, ça vous monte le cœur à 150…
Arrivé à la station, on se trouve un grand parking vide et surtout entièrement gelé pour se « détendre ».
REMAKE du trophé Andros ; braquage, contre braquage, frein à main… Mais au bout de 5 minutes, le moteur de la R19 commence sérieusement à exciter les 30 camping-caristes garés juste à côté (d’ailleurs y en a un qui vient dans notre direction)… normal il est 7 heure du mat’ : ON SE CASSE.
Location de shooes, strip-tease dans la rue au milieu du village des Gets.
Et merde, on est pas les premier sur les pistes (et oui, déjà 9h26)! La neige est super mais on est trop fatigué !

12h00 : petit pic-nique en haut des pistes. La fatigue se fait de plus en plus ressentir ; on prend des vautres à la moindre petite bosse, même sans bosse d’ailleurs. Fred essaye quand même le snowboard !


17h00 : on en peut plus ! on déchausse et on file direction Annemasse, le Formule 1 via le super U.

20h00 : Formule 1 : « Enfin ! »
On cache toute la bouffe, les casseroles, et le réchaud dans les sacs et on investi la piaule !
Et là, c’est le drame… On pause le réchaud sur le lavabo et on se fait des casse-dalle… la moquette aussi goutte à tout : beurre, pâté, fromage, miettes de pain, etc.
Au bout de 3/4 d’heure, la chambre ne ressemble plus à rien, c’est BabelOued !
Fred ne trouve rien de mieux que de se ballader en calbard dans les couloirs de l’hotel devant les clients. Teddy prépare la bouffe du lendemain : salade de pates.
Résultat, ça se termine en bataille d’eau dans la chambre, les coquillette ont semble-t-il appris a voler et on doit vraiment être fatigués parce qu’en plus ça nous fait marrer !
Fred nous fait une petite crise d’angoisse : « hey, les gars, vous êtes sûr qu’on ne risque rien avec la bouteille de gaz ? Mais si, ça peut exploser avec les vapeurs ! »
- « oui, oui bonne nuit fredo ! »

 

DIMANCHE
25/01/04 07h00 : 9 heures de sommeil (ça fait du bien !) la gueule dans le cul et les courbatures pour nous rappeler que la journée qui s’annonce va être dure.
Une petite douche et on file au p’tit déj. (C’est à volonté, on hésite à prendre les sacs à dos !)
Après plusieurs cafés et 20 minutes de musique pourrie (si si NRJ dès le matin, ça gave !), on se casse direction CARROZ.
NB : Ne choisissez pas un Formule 1 pour dormir en weekend : dans les chambres, ça pue le cassoulet, la moquette est grasse, les serviettes dégeulasses, y’a des pâtes sous les lits, des miètes de pain partout et en plus les draps sont mouillés…


9h00 Carroz : location de ski parabolique ; fini la branlette en snowblade !
On fonce vers les télécabines avec 2 doigts tendus contre la tempe et de l’énergie à revendre.
Teddy a de nouvelles shooes et nous sort : « putain les gars, elles sont super, je me sent trop bien dedant, beaucoup mieux qu’hier ! » On se fait deux pistes (une bleue et une noire).
- « heu les gars, y a un problème, va falloir que je redescende changer de chaussures, je nage dedant ! »
ça y est, on a, avec nous, la doublure de Benoit Poolvoerd (dans « le boulet »).
Journée idéale : neige excellente (il a neigé la nuit), pistes larges, longues et sportives. Un max de hors piste accessible.On fait nos traces dans la neige fraiche à travers les sapins et avec le soleil SVP (ça impose le respect !).
NB : les skis paraboliques (teneighty) c’est le pied !



A noter, la plus belle gauffre du weekend signé TEDDY…
ça vaut la description par l’auteur lui-même :
« j’aperçoit une bosse de malade… j’me lance comme un bourrin –là ça va décoller grave- en pls julien est arrêté juste à côté. Je lui lance un rapide et couillu « TEMA »
Prise de vitesse, les yeux rivés sur LA bosse, impulsion, décollage et là, c’est le moment ou j’aperçoit sa grande sœur, juste derrière, vachement plus grosse et surtout beaucoup plus inclinée.
J’me la mange copieux, mais je suis toujours vivant. C’est le moment préçis ou je me rend compte que j’y ai laissé un ski ! –Je vais me tuer putain !- Je file sur 10 mètres de bosses recouverte d’une fine couche de poudreuse (ça passe super vite mais j’ai quand même le temps de penser que je passe le permis moto demain matin et que j’aurait besoins de mes deux jambes ! Je joue la stratégie et je tente l’attérissage forcé sur la tronche… je m’explose la tronche !).
« j’ai beau être matinal, j’ai mal ! » (je suis mort de rire). Je pense que si Juju avait eu une caméra à ce moment-là, on aurait gagné 10 000 balles à Bidéo GAG !
MONUMENTAL ET MÉMORABLE »
Description d’une situation difficile :
2 joueurs : Teddy monté en ski de loc, et Jules en ski perso (Fred a fait le tour : petite bite !)
On arrive dans un léger hors-piste (à 10 m d’une piste), entre les sapins, à un passage un peu pentu (estimation : 60°)
3 options s’offre à nous :
- shuss sur une caillasse d’1m50 de long
- sauter par dessus des caillasse (1m50 de haut)
- passer sous une branche (40 cm de haut) sur un ski
Juju choisi la seconde solution, alors que Teddy remonte et fait le tour (p’tit joueur « bah oui, j’ai oublié de poser le cerveau ! »
Teddy passe le reste de la journée à la traine, (soi-disant la fatigue !) Aujourd’hui, c’est lui le boulet… hier c’était Fredo.A noter, la plus belle gauffre du weekend signé TEDDY…
ça vaut la description par l’auteur lui-même :
« j’aperçoit une bosse de malade… j’me lance comme un bourrin –là ça va décoller grave- en pls julien est arrêté juste à côté. Je lui lance un rapide et couillu « TEMA »
Prise de vitesse, les yeux rivés sur LA bosse, impulsion, décollage et là, c’est le moment ou j’aperçoit sa grande sœur, juste derrière, vachement plus grosse et surtout beaucoup plus inclinée.
J’me la mange copieux, mais je suis toujours vivant. C’est le moment préçis ou je me rend compte que j’y ai laissé un ski ! –Je vais me tuer putain !- Je file sur 10 mètres de bosses recouverte d’une fine couche de poudreuse (ça passe super vite mais j’ai quand même le temps de penser que je passe le permis moto demain matin et que j’aurait besoins de mes deux jambes ! Je joue la stratégie et je tente l’attérissage forcé sur la tronche… je m’explose la tronche !).
« j’ai beau être matinal, j’ai mal ! » (je suis mort de rire). Je pense que si Juju avait eu une caméra à ce moment-là, on aurait gagné 10 000 balles à Bidéo GAG !
MONUMENTAL ET MÉMORABLE »
Description d’une situation difficile :
2 joueurs : Teddy monté en ski de loc, et Jules en ski perso (Fred a fait le tour : petite bite !)
On arrive dans un léger hors-piste (à 10 m d’une piste), entre les sapins, à un passage un peu pentu (estimation : 60°)
3 options s’offre à nous :
- shuss sur une caillasse d’1m50 de long
- sauter par dessus des caillasse (1m50 de haut)
- passer sous une branche (40 cm de haut) sur un ski
Juju choisi la seconde solution, alors que Teddy remonte et fait le tour (p’tit joueur « bah oui, j’ai oublié de poser le cerveau ! »
Teddy passe le reste de la journée à la traine, (soi-disant la fatigue !) Aujourd’hui, c’est lui le boulet… hier c’était Fredo.



17h30 : On reprend la route.
Au programme : 750 kms de rien du tout… et en plus on se coltine de bouchons sur l’autoroute !
1er péage : on tombe sur un clown : on lui demande si on est bien sur la bonne sortie et monsieur nous sort une connerie plus grosse que lui : « ça dépend, si vous allez en Belgique, c’est par là, si vous allez en Angleterre, c’est par là, etc. »
- « Ok, merci connard ! »
La stratégie s’impose aux péages : Jules (le pilote) s’occupe des pédales et du ticket, Teddy (le co-pilote) se charge du rétrogradage et d’enclacher la première : on pourri 2-3 caisses au démarrage… (pas mal !)
Après 2-3 erreurs de direction, on file toujours et Jules commence à gligner très sérieusent des yeux,
Attention : Radar permanent à Mâcon (70 km/h).

20h26 : Fred nous en sort une super bonne : « hey les gars, quand on était dans les œufs on a vécu se que caliméro à ressenti tout la jeunesse… mais si les gars, Caliméro avec son œuf sur la tête ! »
- « Ok Fred, tu peux te rendormir ! merci Fred »
20h45 : Teddy prend le volant
minuit : Fredo prend le volant
fin de route relativement calme (faut pas deconner, on est quand même fatiguer !)



Seiche (20 bornes avant d’arriver) : il pleut comme vache qui pisse depuis plus de 2 heures quand soudain, c’est l’essuie-glace qui nous lâche (devinez lequel… côté conducteur biensûr !), merci la R19 !
Fredo adopte la position de conduite JACKY Tuning… (c’est vraiement pas facile, chapeau bas les artistes !)
01h54 : On arrive, on a fait pêter le chrono !
52 h 57 min (juste dans le temps !)
le lendemain :
- Teddy passait le permis moto à Nantes à 9 heures (et l'a eu d'ailleurs, félicitation !)
- Fredo commençait son taf à 7 heures (il a été à la bourre)
- Jules faisait une grasse mat’ bien mérité…